Dans le monde des affaires hyperconnecté d’aujourd’hui, aucune organisation ne fonctionne de manière isolée. Les fournisseurs de cloud, les plateformes SaaS, l’IA, les partenaires d’externalisation et les prestataires logistiques sont des éléments essentiels des opérations quotidiennes. Cette interconnexion stimule l’efficacité et la croissance, mais elle élargit également la surface d’attaque.
La plupart des cyberattaques d’envergure récente n’ont pas débuté par la cible principale, mais par un fournisseur.
Les attaquants savent que les fournisseurs représentent souvent le point d’entrée le plus facile – et une fois compromis, les conséquences se répercutent directement sur leurs clients.
Cette tendance est visible à l’échelle mondiale, mais également en Suisse où, ces dernières années, plusieurs cyberincidents notables ont commencé par des attaques contre des fournisseurs. Les répercussions ont largement dépassé la cible initiale, impactant les données clients, les opérations et la confiance.
C’est pourquoi une gestion efficace des risques des tiers (Third-Party Risk Management – TPRM) est indispensable. Ce n’est pas seulement une nécessité stratégique, mais de plus en plus une obligation réglementaire.
Voici trois raisons pour lesquelles le TPRM doit figurer en tête des priorités de tout CISO :
Connaître son environnement & sa surface d’attaque : On ne peut protéger que ce que l’on comprend. Identifier vos fournisseurs, leur importance critique et leurs niveaux de risque est le premier pas pour anticiper les vulnérabilités avant que les attaquants ne les exploitent.
Surveillance & gouvernance : Une fois qu’un fournisseur est intégré, le travail ne s’arrête pas. Une surveillance continue, une gouvernance solide et des chemins d’escalade clairs sont essentiels pour éviter les angles morts et assurer la conformité à vos attentes en matière de sécurité.
Résilience & plans d’intervention : Que se passe-t-il si un fournisseur est piraté ? Une planification de résilience efficace implique des playbooks clairs : comment contenir l’incident, comment communiquer et comment assurer la continuité de vos propres opérations, même lorsque votre partenaire est compromis.
La pression réglementaire augmente : Des cadres comme NIS2 exigent explicitement que les organisations démontrent une gestion efficace des risques de la chaîne d'approvisionnement. Les régulateurs considèrent désormais que le TPRM est un contrôle obligatoire, et non une simple bonne pratique. Ne pas se conformer peut entraîner des amendes, des atteintes à la réputation et une perte de confiance.
Comment SPIE vous aide à renforcer la résilience de votre chaîne d’approvisionnement
SPIE soutient les organisations en optimisant leurs défenses écosystémiques avec une solution de cybersécurité à 360° :
- Service Trustmetric : Fournit une vision transparente et fondée sur les données des risques fournisseurs, permettant des décisions éclairées et une réduction proactive des risques.
- Experts en sécurité : Vous accompagnent lors d’évaluations détaillées des fournisseurs, d’analyses des risques et de l’alignement sur des cadres réglementaires tels que NIS2.
- Stratégie de cybersécurité holistique : Va au-delà de votre périmètre pour protéger l’ensemble de l’écosystème de partenaires, fournisseurs et prestataires qui soutiennent votre activité.
La résilience cyber ne consiste plus uniquement à protéger ses propres infrastructures. Il s’agit de sécuriser l’ensemble de l’écosystème dont vous dépendez, surtout lorsque les attaquants exploitent de plus en plus les maillons faibles de la chaîne.
La question cruciale est la suivante : Avez-vous le contrôle sur vos risques liés aux tiers – ou exposez-vous votre organisation aux vulnérabilités de vos partenaires ?