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Les 5 erreurs de cybersécurité les plus fréquentes en entreprise

Publié le 7 octobre 2025

L'Importance Cruciale de la Cybersécurité pour les Grandes (et moyennes et petites) Entreprises

En Suisse, les entreprises de toutes tailles sont de plus en plus exposées aux cybermenaces. La cybersécurité n’est plus un simple enjeu technique : elle est devenue un pilier stratégique pour protéger les données sensibles, assurer la continuité des activités et préserver la réputation de l’entreprise.

Le nombre de cyberattaques recensées en Europe a fortement augmenté ces dernières années, touchant aussi bien les PME que les grandes structures. Chaque faille de sécurité peut entraîner un vol de données, une violation de données, des pertes financières ou des sanctions liées à la non-conformité réglementaire. Les entreprises doivent anticiper l’exploitation des vulnérabilités dans leurs systèmes, y compris au niveau des applications et des environnements office afin de réduire les risques. Pour les grandes entreprises suisses, investir dans des solutions de sécurité robustes, dans la formation et dans la prévention est devenu indispensable. La transformation numérique doit s’accompagner d’une stratégie globale en matière de cybersécurité, intégrant la gestion des risques, la sensibilisation des collaborateurs et la maintenance continue des systèmes. Il est également crucial de documenter les bonnes pratiques et de centraliser les informations de sécurité pour un suivi efficace.

1. Sous-estimer les Risques et Manquer de Stratégie

L’une des erreurs les plus fréquentes en matière de cybersécurité est de ne pas évaluer correctement les risques de cybersécurité. Certaines entreprises considèrent encore que les cyberattaques ne les concernent pas, ou qu’une simple protection antivirus suffit.

Sans stratégie claire, il devient impossible de hiérarchiser les mesures à mettre en place ou de réagir efficacement en cas d’incident de sécurité. Un plan complet doit couvrir toute la partie concernant :

  • l’évaluation des vulnérabilités,
  • l’identification des actifs critiques,
  • la définition de protocoles adaptés.

Une gouvernance efficace permet de renforcer la sécurité des systèmes, de garantir la disponibilité des données, leur confidentialité et leur intégrité, tout en minimisant le risque d’exploitation des applications métier. Ces mesures permettent aussi de mieux répartir les ressources pour chaque partie critique du système informatique.

Le Rôle Stratégique du CISO

Pour assurer la réussite d’une stratégie de cybersécurité, la présence d’un Chief Information Security Officer (CISO) est essentielle. Le CISO ne doit pas être cantonné à un rôle opérationnel ou à la gestion de projets IT : il occupe une fonction stratégique.

Idéalement, le CISO reporte directement au CEO et participe régulièrement aux réunions du board. Cette position permet d’assurer une visibilité claire des risques liés à la sécurité de l’information, de défendre les priorités de cybersécurité et de prendre des décisions alignées avec les objectifs globaux de l’entreprise.

Placer le CISO loin du board ou dans une hiérarchie purement technique réduit son efficacité et peut entraîner des lacunes dans la gouvernance de la sécurité. Un CISO impliqué au niveau stratégique veille à ce que la cybersécurité ne soit pas seulement un projet technique mais un élément central de la gestion des risques et de la continuité des activités.

2. Négliger la Formation et la Sensibilisation des Employés

Les collaborateurs représentent le maillon le plus vulnérable face aux cybermenaces. Sans formation régulière, ils restent exposés au phishing, aux mots de passe faibles ou au partage imprudent d’informations sensibles.

En Suisse, où la législation sur la confidentialité et la protection des données est stricte, sensibiliser les équipes est essentiel. Cela inclut :

  • des sessions de formation interactives,
  • la diffusion de documentation claire,
  • des rappels fréquents sur les bonnes pratiques de sécurité.
  • La mise en place d’une équipe d’ « Ambassadeurs de la sécurité », composé d’employés de toutes les parties de l’organisation, ayant un intérêt particulier pour ce sujet. 

La culture de prévention doit s’ancrer dans la vie quotidienne, y compris dans la navigation web au bureau (office) et en télétravail. Les ambassadeurs de la sécurité sont des relais importants pour promouvoir les bonnes pratiques à leurs collègues directs, récupérer des feedbacks du terrain et créer une communauté soudée autour de la sécurité de l’information. Les applications utilisées doivent être correctement configurées pour limiter les incidents de sécurité liés à l’erreur humaine. De plus, le suivi des logs et des informations système est une étape essentielle pour détecter toute tentative d’exploitation.

3. Absence de Plan de Réponse aux Incidents

De nombreuses entreprises se concentrent sur la protection, mais négligent la réaction. Pourtant, lorsqu’une attaque survient, la rapidité d’action détermine l’ampleur des conséquences.

Un plan de réponse efficace doit inclure :

  • un processus clair de détection et d’alerte,
  • la mobilisation des ressources nécessaires,
  • la restauration des systèmes critiques,
  • la communication interne et externe (annonce aux partenaires, autorités, clients).

En Suisse, disposer d’un tel plan est indispensable pour répondre aux obligations de notification en cas de violation de données ou de vol de données. Il permet également de sécuriser les applications critiques et d’éviter que certaines parties des systèmes soient compromises.

Tester le plan de réponse à incident, à travers des exercices de gestion de crise, permet de familiariser la cellule de crise avec le plan en place, collecter des feedbacks pour l’améliorer, et permettre à la cellule de crise de se sentir de plus en plus à l’aise avec son rôle et ses actions lors d’une crise. 

4. Mauvaise Gestion des Accès et des Identités

La gestion des accès est un pilier souvent sous-estimé. Des comptes inactifs ou des droits d’accès trop larges représentent des failles de sécurité majeures.

Parmi les bonnes pratiques :

  • mise en place de l’authentification multi-facteurs,
  • révision régulière des droits d’accès,
  • segmentation des systèmes critiques.

Ces mesures réduisent le risque que des collaborateurs ou tiers deviennent involontairement vulnérables aux cyberattaques, garantissant la sécurité des applications, des systèmes office (ofcs) et de toutes les données sensibles. Elles permettent aussi de suivre l’exploitation potentielle de chaque partie du réseau et des systèmes.

5. Ignorer les Mises à Jour et la Maintenance

Les logiciels obsolètes constituent une porte d’entrée idéale pour les pirates informatiques. Ne pas effectuer les mises à jour de sécurité expose l’entreprise à des cyberattaques évitables.

La maintenance régulière des systèmes garantit :

  • la correction rapide des vulnérabilités,
  • la compatibilité avec les nouvelles technologies,
  • la protection durable contre les incidents de sécurité.

Les grandes entreprises doivent prévoir des processus de mise à jour automatisés pour éviter toute négligence. Une bonne stratégie inclut également le suivi des applications et des outils afin de prévenir toute exploitation par des tiers malveillants. La documentation complète des mises à jour et des correctifs appliqués permet de conserver un historique précis pour chaque partie du système.

 

Comment Éviter Ces Pièges avec l'Expertise de SPIE

Pour réduire leur exposition aux cybermenaces, les entreprises suisses peuvent s’appuyer sur l’expertise de SPIE.

SPIE propose une approche globale qui couvre :

  • l’évaluation des risques et des failles de sécurité,
  • l’intégration de solutions de sécurité performantes,
  • la formation et la sensibilisation des collaborateurs,
  • la création de plans de réponse aux incidents de sécurité,
  • et l’accompagnement dans la transformation numérique.

En renforçant leur posture en matière de cybersécurité, les entreprises assurent la continuité de leur business, protègent leurs données sensibles et préservent la confiance de leurs clients et partenaires. L’ensemble des applications et systèmes est ainsi sécurisé, garantissant que chaque partie critique de l’entreprise est protégée contre toute exploitation ou menace.

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